Un phénomène très étrange s’est produit 3 fois dans des classes de 4ᵉ,
ce mercredi 9 novembre au collège olivier Messiaen.
Tous d’abord les élèves ont remarqué un adulte qui faisait des aller-retours devant la salle de classe, puis à plusieurs reprises, il a regardé par la porte entrouverte avant de se décider à entrer dans notre classe.
Il a dit qu’il était enseignant en primaire en classe de CE2 et qu’il allait remplacer notre prof le temps qu’il revienne mais qu’il n’avait été averti que le matin même. Les élèves étaient très étonnés pour certains, mais pas choqués.
Il a écrit son nom au tableau : M. Lazare, puis il a fait l’appel en écrivant tous les noms des élèves sur une feuille en faisant des remarques et commentaires bizarres. Ensuite il a proposé de faire une dictée ou un débat sur un texte qu’il avait dans son cahier. On a commencé un débat sur un texte qui disait que la société devait obéir à la sélection naturelle qu’il fallait se débarrasser des plus faibles ou ne pas les aider. Il a demandé l’avis des élèves pour savoir s’ils étaient d’accord avec ce texte. La classe était contre ce texte, les élèves lui ont donc demandé si lui était d’accord ou contre ce texte il a répondu qu’il était pour. La plupart des élèves étaient choqués.
Pourtant beaucoup d’élèves ont eu envie de l’aider, car il était très mal à l’aise et n’arrivait pas à canaliser le bruit de la classe alors que des élèves demandaient de se taire et de le laisser s’expliquer sur ce que l’on allait faire durant cette heure de cours.
Ensuite, il est sorti soi-disant pour donner la feuille d’appel à la vie scolaire, car il n’avait pas le code de l’ordinateur. Le vrai professeur « absent » est alors entré dans la salle avec M. Lazare qui nous a révélé sa vraie identité : « M. Lazare » était en réalité un comédien qui venait au Piment nous présenter d’une certaine façon la pièce qu’il allait jouer le lendemain pour nous : «L’Héritage de Darwin ».
Selon Darwin, les espèces animales et végétales ont dû changer pour survivre, elles ont dû s’adapter aux variations de leur environnement. Et seuls les plus forts ont survécu. Certaines personnes ont voulu adapter cette théorie aux êtres humains. Donc, pour eux, il fallait supprimer les plus faibles pour sauver l’humanité.
Thomas Drelon, le comédien, a voulu nous montrer que la théorie de Darwin sur la sélection naturelle ne s’appliquait à la vie en société comme dans le texte qu’il nous avait lu où il fallait tuer les plus faibles. Nous, nous ne l’avons pas plié en deux et nous avons eu de l’empathie pour lui.
Il nous a dit que l’on avait été très gentil, que nous avions essayé de l’aider car un prof comme lui les élèves auraient facilement pu « le plier en deux » selon son expression. Nous avons été plus patients et tolérants avec lui qu’avec nos professeurs habituels.
Article rédigé par Tom (4A) et Loris (4A).