Collège Olivier Messiaen

Mortagne Sur Sevre

Vendée
Sélectionnez une page

Début décembre, les élèves de 4éme D, ont reçu l’intervention et le témoignage d’une ancienne journaliste nommée Justine Martin, ils ont pu en apprendre davantage sur les différents métiers et le fonctionnement du monde du journalisme.

L’organisation d’une rédaction de Presse

Le nombre de personnes varie en fonction du journal, s’il est régional ou national.

Durant ses déplacements, Justine était parfois accompagnée de localiers qui s’occupaient de la presse quotidienne. Elle travaillait aussi avec des rédacteurs en chef: un spécialisé dans le sport, un pour l’édition papier : « Print » et un rédacteur en chef principal.

Sur certains déplacements, cette journaliste était accompagnée d’un photographe, mais la plupart du temps elle prenait elle-même ses photos.

Deux assistants de rédaction géraient les appels et triaient les appels « intéressants ».

Les journalistes se reposent sur les correspondants locaux de presse (qui sont souvent des retraités qui souhaitent arrondir leur fin de mois) afin de traiter les rendez-vous auxquels les journalistes ne peuvent pas se rendre. Ensuite ils en rendent compte avec des articles. Sans les correspondants, les journaux ne sortiraient pas.

Des secrétaires de rédaction l’aidaient à corriger et à mettre en page ses articles.

La pigiste travaillait avec plusieurs médias par exemple le quotidien régional Ouest-France, mais aussi de nombreux magazines.

L’expérience professionnelle

Justine Martine, pour débuter dans sa carrière, a postulé sur les réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn).

Elle a signé des contrats à durée déterminée avec plusieurs groupes de presse.

Elle a eu une première expérience professionnelle au Courrier picard, qui est un journal quotidien, pour un remplacement d’un mois (juillet 2017). Elle a effectué ensuite un remplacement d’un mois à La Manche libre (septembre 2017).

Puis elle a eu différents contrats à durée déterminée dans des PQR (Presse Quotidienne Régionale) : LAisne nouvelle quadri-hebdomadaire ( qui paraît 4 fois par semaine), Le Dauphiné libéré ; elle a été pigiste à Ouest-France de Cholet puis à la Nouvelle République à Bressuire, et enfin au Courrier de l’ouest à Bressuire et à Cholet de 2018 à 2022.

Durant ces expériences elle a exercé différents métiers du journalisme comme localier, secrétaire de rédaction, photographe, journaliste sportif et rédactrice en chef.

Justine Martine a obtenu une carte de presse grâce à son métier.

Il faut en tant que journaliste vérifier les infos et les croiser.

Études et formations initiales:

Justine Martine a passé un Bac S, spécialité physique chimie, en juin 2009, avant de s’orienter vers une Fac d’Histoire. Elle rédigea alors un mémoire sur l’Afrique et le monde arabe : le conflit israélo-palestinien. Elle voulait devenir correspondante dans les pays étrangers et elle a suivi une formation de journaliste en alternance qui lui a permis d’effectuer un stage pour l’émission 90 minutes enquête. Elle souhaitait se rendre sur le terrain, mais avec l’équipement lourd comme le casque de 2 kilos et le gilet pare-balle de 10 kilos sans parler de l’équipement de journalisme, elle s’est rendue compte qu’elle ne pourrait pas courir en portant tout cet attirail.

Ensuite, elle a travaillé pour TMC en tant qu’enquêtrice et casteuse (enquêtrice sur les sujets des futurs reportages télévisés).

Justine Martine continue en tant que journaliste dans un journal quadri-hebdomadaire, l’Aisne Nouvelle, pendant plus d’un an. Ce journal publié le lundi, mardi, jeudi et samedi, lui demandait beaucoup de travail. Elle était toute seule dans son agence et devait travailler beaucoup, de 9 heures à minuit, elle reconnaît qu’elle manquait d’organisation.

Madame Martine a été journaliste cinq ans sans compter les études, elle a aussi travaillé comme pigiste à Ouest France.

Le métier de pigiste, c’est une personne rémunérée en fonction des articles qu’elle écrit, les sujets des articles sont libres.

Justine Martine décida d’arrêter le journalisme, car les horaires de travail demandaient une certaine disponibilité. Lors de ses différents postes elle a pu recevoir des propos sexistes et il fallait qu’elle fasse ses preuves à chaque écriture d’article et n’avait pas toujours de retour de son rédacteur en chef.

Juliette Poirier

Valentine Renaud